L'Olympia, Jeanne Cherhal - Michaël Foucault Photographie

J’ai eu le plaisir et la chance d’être invité par une grande artiste à immortaliser son concert à l’Olympia. Cette grande artiste c’est Jeanne Cherhal. C’est à la fin d’un concert à Nantes, que dans sa loge, Jeanne me dit : « Michael, je vais faire L’Olympia et j’aimerai que tu sois là pour les photos ». Passé la surprise et la joie, j’ai eu un gros moment de pression. Jeanne me demandait d’être le témoin de la soirée de cloture de sa tournée Solo. Je connais bien Jeanne et ses spectacles, intimes, chaleureux et surtout …. très peu éclairés. Allais-je y arriver ? Grosse pression sachant que j’étais le seul accrédité sur tout le concert !

Quelques mois plus tard, à Nantes, j’ai recroisé Damien Vincent, l’ingénieur lumière de cette tournée, et il m’a fait le plus beau des compliments : « ta photo à l’Olympia était top, elle rendait exactement ce l’ambiance que je voulais donner »

« N’importe où, n’importe quand » c’est avec cette chanson inédite, hommage aux victimes du fanatisme que Jeanne Cherhal a commencé son Olympia, seule, au piano.
Cet Olympia archi complet, clôture une tournée d’une soixantaine intitulée « Solo » où Jeanne est seule en scène avec son piano. Un exercice difficile mais dans lequel elle excelle. Un peu plus de deux heures de concert, intime et envoutant, où on retrouve une artiste proche de son public, fragile et forte à la fois, engagée et inspirée. Elle y revisite les titres de son dernier album « Histoire de J » mais aussi des titres de ses albums précédents ainsi qu’une reprise « Le pull marine ».
Peu d’artistes en France sont capable de réussir un tel show, avec autant de précision que ce soit au niveau du jeu de piano que de la voix. Standing ovation méritée à la fin, le public est aux anges.

Voici quelques images.